Mes réflexions de fille malade et handicapée

La méditation est devenue ma routine!!

Suites à plusieurs demandes, voici un article qui je sais est attendu, à propos de la méditation.
Image tiré du blog Centre de méditation.

Une envie d’être

La méditation a le vent en poupe en ce moment.
Comme les mouvements de slow life, de minimalisme, de retours à la nature, de simplicité…
Cela dénote à mon sens, d’une réelle envie de trouver un sens à nos vies, de se trouver nous mêmes.

Comme je le disais dans le premier article de cette section, Trouver son équilibre, le fait d’avoir accès a autant d’informations permet une prise de conscience.Personne en tee shirt blanc les bras ouvert et regardant vers le haut avec le soleil qui passe au dessus d'elle entre le feuillage des arbres
Elle peut être parfois très effrayante.
Mais cela permet aussi d’avoir accès à tout ce qui fait de positif dans ce monde.

J’entends parler de méditation depuis des années, je lis des quantités d’articles à ce sujet sur la toile.
Mais en entendre parler, être persuadé que c’est bénéfique et agréable ne fait pas qu’on s’y met réellement !
J’ai essayé des dizaines de fois.
Un nombre incalculable de méditations guidées a rejoint mon disque dur.
J’ai même testé les micros méditations de 1 minute.
Il y a aussi toutes ces activités qui sans être de la méditation s’en rapprochent : le yoga, la sophrologie, le tai chi chi, le zazen…
Je les ai toutes essayées!

Un école de vie avant tout

Mais au-delà d’un moment, de techniques, je considère que la méditation est une manière de vivre.
C’est être plus présent à ce que l’on fait.
Ne pas faire cinquante choses en même temps et être conscient de ce qui nous entoure.

prendre le temps de regarder
Illustration de Marie Flusin

Quand on va chercher son pain c’est savourer la chaleur du soleil, le chant des oiseaux…
S’il pleut, c’est écouter le bruit des gouttes sur les toits, sentir l’odeur de mouillé qui se dégage de la route…
Je ne vis pas dans le monde des bisounours, je suis bien ancrée dans la réalité.
J’ai conscience de tout ce qui va mal dans notre monde mais j’aime regarder ce qui m’entoure et qui est beau.

Je ne suis pas devenue un moine et j’en suis même très loin.
Mais apprendre à respirer en toute conscience, savoir me poser pour sentir les différentes parties de mon corps me permet d’appréhender le monde plus sereinement.

Puis il y a aussi tout ce qui concerne l’autre, le bien vivre ensemble.
Matthieu Ricard dit que chaque individu cherche à soulager sa souffrance, son mal être.
A partir de là, j’ai aussi moins de rancœur envers les autres.
Ils ne sont pas parfaits, moi non plus alors passons à autres choses et soyons bienveillants.

Trouver ce qui vous parle

C’est bien beau tout ça mais vous ne savez pas plus comment vous y prendre !
Comme je n’ai pas la connaissance suffisante pour m’ériger en professeur ou en guide, je vais juste vous dire comment moi je fais et où vous pouvez trouver des conseils.

Il existe pas mal d’applications sur téléphone mobile qui sont très intéressantes : petit bambou, les antisèches du bonheur...Petit bambPetit bambou, application de méditation
Personnellement, je n’adhère pas mais je sais que ça aide de nombreuses personnes.
Il y a souvent au moins une partie gratuite qui vous permet de tester des méditations quotidiennes.

Il y a également de nombreuses vidéo Youtube: Josée Anne SC, Safia Vendome, Affirmations positives
Soyez quand même vigilant.
Comme toujours sur Internet, il y a à boire et à manger.
Trouvez ce qui vous convient mais ne faites pas tout ce que va vous dire une personne sous prétexte qu’elle le dit sur You tube.
Gardez votre esprit critique.

Vous pouvez aussi essayer des activités dont la méditation fait partie sans que ça ne soit l’essentiel.
Des fois ne pas être seul et aller dans un lieu dédié peut être facilitateur pour vous lancer.

Quoi qu’il en soit, la méditation est comme le sport.
Si vous faites une séances de musculation aussi longue soit elle tous les 36 du mois, ne rêvez pas vous ne deviendrez pas sportif et vous n’aurez que peu de bénéfices.
Pour que vous puissiez compter la méditation comme un outil quand vous n’allez pas bien ou que vous êtes stressé, il est nécessaire d’en faire régulièrement.

 

Ma routine de méditation

femme assise en lotus et phrases sur le coté pour illustrer le titre Comment méditer
Non je ne me fais pas un chignon quand je médite!

Aujourd’hui, la méditation est devenue partie intégrante de ma routine.
Je ne sais pas trop comment cela c’est fait.
Je suppose que c’était le bon moment.
Puis surtout, je me suis créée ma propre méditation qui est un melting-pot de tout ce que j’avais pu entendre à droite et gauche.

Je médite tous les matins.
J’ai commencé par dix minutes puis j’ai augmenté.
Aujourd’hui, je fais vingt minutes de méditation pure avec attention portée à ma respiration et visualisation.
J’aime aussi me répéter des phrases qui m’inspirent.
Puis, je continue avec vingt minutes d’étirements.
Cela me permet de bien commencer la journée.

J’essaie aussi de faire une petite séance tous les soirs.
Mais ce n’est pas la même, elle est plus courte et elle m’accompagne vers le sommeil.

A vous de trouver le moment qui vous arrange et vous fait du bien.
Vous pouvez très bien méditer cinq minutes chaque jour durant votre pause de midi.

Méditation et maladie

Comme vous le savez si vous me lisez depuis un moment, j’ai beaucoup de douleurs chroniques.
On m’a souvent dit « tu devrais méditer ».
C’est vraiment la phrase qui avait l’art de m’énerver.
Surtout que j’en faisais toujours.. un peu.

J’ai enfin compris pourquoi ça me paraissait tellement stupide.
Méditer quand on a mal demande déjà une certaine pratique.
Ce n’est pas un remède miracle juste un outil de plus.

C’est vrai que la respiration peut aider à supporter de grandes douleurs, comme elle peut aider à gérer une situation de grand stress.
Mais vous savez quoi, ce n’est pas un bouton sur lequel on appuie juste quand on veut !

Par contre, il est certain que depuis que j’en fais régulièrement, je me sens plus apaisé et j’arrive mieux à relativiser.
Ça n’empêche pas du tout que je parle trop, que je saute partout, que j’ai des accès de débilité profonde !
Et que quand j’ai mal, j’ai mal.
Par contre, je suis capable de prendre du recul, de me calmer que ce soit en compétition, à l’hôpital, dans une file d’attente…

Si vous voulez que je rentre plus dans les détails de mes techniques de méditation (non méditer ce n’est pas arrêter de penser!), de ma routine dites le moi en commentaire, je ferais un deuxième article.

 

Pour aller plus loin:  méditation, une révolution dans le cerveau.

 

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