Si vous pensez, avoir un cours de biologie sur le système immunitaire, je vais vous décevoir !
Par contre, si vous voulez comprendre pourquoi je vous fuis dès que vous semblez un peu fiévreux, bienvenue.
Le système immunitaire
N’étant pas de nature très scientifique, pour moi, le système immunitaire est ce qui défend notre organisme.
Par contre, comment ? « Heu ce n’est pas genre les globules qui réagissent et se battent contre ces méchants envahisseurs que sont microbes et autres minuscules bestioles ? »
Il est important de préciser que j’ai été bercé à « Il était une fois la vie » alors quand je parle de globules ou de trucs du genre, je vois des grosses boules toutes rouges avec jambes et bras en train d’avancer en fil indienne dans des grands tunnels, survolés de petits bonhommes dans des navettes spatiales….
J’ai quand même voulu regarder de plus prés ce qu’étais le système immunitaire et comment il fonctionnait (pour me sentir un peu moins bête).
En toute franchise, c’est un sacré barda la dedans.
Et pour mon cerveau resté à « il était une fois la vie », c’est vachement compliqué !
J’aurais tendance à vous dire « mes petits, si vous voulez comprendre comment fonctionne le système immunitaire, prenez vous par la main et allez lire là « .
Et pour ceux qui comme moi, ont le cerveau d’une loutre quand il s’agit de biologie, regardez cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=fqi0fhBHId8
Quoi, je botte en touche ? Oui complètement !
Les maladies auto-immunes
En même temps, ce blog n’a absolument rien de scientifique alors quand on ne sait pas, on laisse parler ceux qui savent,hé,hé.
Par contre ce que je sais, c’est comment je perçois mon système immunitaire depuis que je suis malade.
La sclérose en plaques, et je le disais là, est une maladie auto immune.
Toujours dans la même idée de « allons au plus simple (sinon je me noie) », ce sont des maladies dans lesquels le système immunitaire composé de lymphocytes et autre bêtes du genre ne reconnaissent plus ce qui est extérieur au corps et n’a donc rien à faire là, de ce qui est intérieur et donc normal, ni ce qui est bon de ce qui ne l’est pas.
Il y a des maladies auto-immunes qui s’attaquent à plusieurs parties du corps (les muscles par exemples), d’autres qui ciblent un organe.
Dans le cas de la SEP, le système immunitaire ne reconnaît plus la gaine de myéline qui compose les liens entre les neurones, neurones qui se situent dans le cerveau ou la moelle épinière.
Il ne la reconnaît plus donc il l’attaque comme n’importe quel virus.
Pour comprendre de manière plus intelligente, vous pouvez lire cet article que je trouve bien écrit et très compréhensible.
Luttons !
Un article est en préparation pour vous expliquer les médicaments qui existent pour lutter contre la sclérose en plaques, leurs principes, leurs effets souhaités et leurs effets secondaires.
Rien qu’en me basant sur ceux que j’ai testé, je peux vous faire un article assez exhaustif.
Bref, comme toutes les petites bêtes aux têtes trop mignonnes de mon corps n’ont pas l’air d’avoir tout compris, j’avale volontairement pleins de substances étranges pour les faire arrêter de faire la zouba dans mon cerveau.
Le principe de beaucoup de médicaments contre la sclérose en plaques est d’inhiber tout ou partie du système immunitaire afin que celui-ci ne s’attaque plus à l’organisme qui l’héberge.
Sauf que même si aujourd’hui certains médicaments tendent à cibler les protéines exactes qui sont défaillantes chez nous, d’autres ne font pas dans la dentelle et tuent tout le monde ou en tout cas déciment bien les rangs.
En gros, nous luttons pour que notre corps ne puisent plus lutter.
Enfin, il peut encore lutter contre les agressions extérieures mais il est quand même bien moins virulent puisqu’il est en sous effectif.
Les petites maladies hivernales
Quand l’hiver arrive, toute une pléthore de maladie fait surface : gastro-entérite, grippe, rhume, bronchite…
Quand on a un système immunitaire défaillant, ces petits maux sans réelle importance prennent des proportions ubuesques.
Quand pour guérir d’un simple rhume il vous faut deux mois, quand un mal de gorge se transforme immuablement en bronchite, quand une gastro-entérite (maladie déjà très pénible sur un fauteuil roulant) dure deux semaines au lieu de deux jours, on devient vite paranoïaque des microbes.
Sans compter, que les épisodes de fièvre provoquent souvent le phénomène d’Uthoff, qui réactive tous les symptômes liés à la maladie, mêmes ceux qui ne sont normalement présents uniquement lors de poussée.
L’an dernier, j’ai passé trois mois avec une infection qui m’a valu d’être hospitalisée, d’avoir une biopsie et de connaître le bonheur des pansements à mèches.
Autant vous dire, que cette année dès l’arrivée de toutes ces petites maladies, j’ai commencé à fuir les gens malades ou potentiellement malades.
J’ai donc instauré le fait de ne plus faire la bise, ni serrer la main ce qui vous fait irrémédiablement passer pour une sauvage !
J’ai pu constater que ça ne servait pas à grand chose puisqu‘il suffit que je sois dans le périmètre d’une personne malade pour que les microbes se disent « oh chouette, une nouvelle demeure où aller ! ».
Vous voilà prévenu, si l’on ne vous fait pas la bise, ni ne vous sert la main, ou que l’on vous fuit dès que vous avez un mouchoir en main, ce n’est pas qu’on ne vous aime pas, que l’on devient misanthrope, où que l’on est complètement hypocondriaque.
C’est simplement que y en a marre d’être malade!
Mpi qui aime les bisous j’essaierai d’y penser la prochaine fois, en attendant gros BIIIZZZZZZOUUUU
^^ les virtuelles, j’accepte!!