Les petites phrases clichés qui peuvent rendre fou, vous voyez de quoi je parle?
Les petits « si tu le veux vraiment tu vas y arriver« , « ça ira mieux demain« , « prend soin de toi« ,… Cette page recense les phrases clichés utilisées par les journalistes.
Il y a d’ailleurs pas mal de proverbes qui iraient très bien dans cette catégorie (« l’herbe est plus verte ailleurs », « après la pluie le beau temps »…)
Ces petites phrases clichés
Je suis sûre que vous y avez eu droit une fois ou l’autre et même que vous les avez utilisées.
Ces petites phrases que je décrirais comme toutes faites, que souvent ont dit juste pour combler le silence.
Elles ne sont pas méchantes, voire même elles partent d’une bonne intention mais elles sonnent souvent un peu creux.
Il y en a plusieurs sortes:
– les phrases rassurantes: ça va aller, demain est un autre jour…
– les phrases d’encouragement: tu vas y arriver, si tu as la volonté, tu es forte …,
– les phrases conseils: il faut te reposer, tu devrais manger plus de légumes, ne t’inquiète pas, il ne faut pas t’arrêter de vivre (celle-là, c’est ma préférée!)…
Et aussi le semi-conseil limite ordre, du genre « ne t’inquiète pas ». Je ne sais pas trop ce que ça apporte au schimlblick, on a beau me le dire dix fois, si j’attends des résultats médicaux ou autres, je m’inquiète.
Sens limité
Je parle de phrases rassurantes, d’encouragements, de conseils mais en fait je ne suis pas sûre qu’elles atteignent souvent leur but.
Ça vous rassure, vous, quand on vous dit alors que vous êtes en plein examen très difficile « tu vas y arriver »? Ça fait plaisir, si ce n’est pas dit vite fait pour changer de sujet ou pour vous brosser dans le sens du poil, mais franchement répété 10 fois par jour ça fait plus penser à un vieux sitcom avec des acteurs tout mielleux qu’à une phrase sincère (moi je pense à « premier baiser » mais c’est une question d’époque!).
Parfois on se demande même si ces phrases ont un lien avec ce que vous venez de dire.
« -Je suis à l’hôpital pour des examens.
-Ça ira mieux demain »
Hein mais heu en fait t’en sais rien et je n’ai pas dit que je n’allais pas bien même si tu es en le droit de l’imaginer puisque je parle d’hôpital!
Comment coller ses propres sentiments à la personne que l’on a en face de soi!
Certes c’est de la psychologie de bazar mais ce petit blanc pendant lequel vous ne savez pas quoi répondre comme s’il y a avait eu une distorsion temporelle, l’image satellite qui avait sauté, personnellement je l’ai vécu plusieurs fois!
Ce sont des phrases faciles à dire et qui permettent de dire quelque chose mais qui une fois qu’on y réfléchit ne débordent pas vraiment d’intelligence ni même d’à propos!
Bonnes intentions
Mais le truc que l’on me répond c’est que ça part d’une bonne intention.
Vous connaissez Brassens « La mauvaise réputation ». Cette chanson en mode jingle surgit dans ma tête dés que l’on me dit des choses qui partent d’une bonnes intentions mais sont à côté de la plaque.
https://www.youtube.com/watch?v=dxP6yuplGHs
Ne vous inquiétez pas je vous aime les gens et même ceux qui sont spécialistes de ces phrases clichés!
C’est la répétition qui les rend si pénibles !
Tout le monde utilise les mêmes, du coup, j’ai parfois l’impression d’appuyer sur une touche replay à chaque fois que je parle à quelqu’un
Mais que dire alors?
Ce que vous pensez c’est bien non? Bon certes ça ne se fait pas de dire à une personne qui vous raconte sa vie qu’elle vous saoule et ça beau être honnête, je ne le dis pas non plus.
Mais en fait, vous pouvez les dire ces phrases toutes faites… si vous les pensez.
Si vous avez écouté la personne à qui vous les adressez, que vous lui accordez de l’attention, j’ai tendance à penser que vous pouvez même lui dire que la lune est belle ça aura le même effet, vous serez là pour elle.
Effet contraire
Le problème de ces phrases c’est qu’à force de les entendre, elles ont l’effet inverse.
« Repose-toi » répété dix fois dans une journée déclenche mon côté sale gosse et hop je saute sur mon fauteuil pour faire des tours de stade puis hop je saute dans la piscine pour faire quelques longueurs et puis hop je saute sur mon balai et je fais un peu de ménage et puis hop je prépare un bon gâteau avec un petit thé. Pour de vrai le gâteau en reste à un tas de farine dans le plat et moi je m’écroule sur le lit! Sale gosse, je vous dis!
Pareillement quand on me dit quelque chose que je ne veux ou ne peux pas entendre, on pourra me le dire cent fois ça passera pas mieux et au mieux ça m’énervera.
On me dit souvent (très souvent) que je suis courageuse. Le problème c’est que je ne suis pas mais alors pas du tout d’accord.
Quand une personne que je ne connais pas me le dit, je lui fais un joli sourire et je passe mon chemin. Si c’est quelqu’un que je connais, je lève les yeux au ciel et je fais comme si elle n’avait rien dit, ce qui m’évite d’avoir envie de l’assommer à coup de poêle à frire.
Peut être que parler à une personne malade est compliqué mais en fait je crois que c’est avoir des interactions sincères avec des gens forcément différents de vous qui est difficile et ça c’est pareil pour tout le monde. Commençons par prendre le temps d’entendre, de voir l’Autre.
Quoi vous n’oserez plus rien me dire? C’est pas grave, vous pouvez toujours me faire des câlins (pas de bisous hein!) et manger du chocolat avec moi !
Rassure-toi je ne pensepas que tu ne fais que raler ! 🙂
Et je reconnais moi aussi que c’est terriblement réducteur de se rendre compte que les gens ne nous adressent la parole que parce qu’on a une canne blanche ou parce qu’on est en fauteuil pour nous parler de ça ! Quand je suis dansle métro et que les gens demandent leur cheminà tout lemonde sauf à moi parce que, comme je ne vois pas, ilne faut surtout pas risquer de me mettre en difficulté, alors que je suis la seule personne sur le quai à connaître la réponse à leur question… Ca m’exaspère, parce que oui, moi aussi j’aimerais bien parfois qu’on discute du retard du bus ou de la pluie qui mouille. Donc sincèrement, je te comprends vraiment.
J’essaie juste de continuer à voir ce qui reste de meilleur dans les gens, autant que je peux le faire quand mon humeur le permet.
Moi je préfère de très loin les gens qui me disent des trucs horriblement maladroits et complètement débiles que ceux qui ne s’adressent qu’à mon chien guide… Euh, bonjour, je suis là, vous savez que les chiens ne savent pas parler ? Eh ouais, j’ai découvert ça depuis que j’ai un chien et c’est très drôle, ma foi. Mais je l’avoue, ceux-là, ils m’exaspèrent vraiment, parce qu’ils n’essaient même pas de communiquer. L’autre jour, alors que quelqu’un appelait ma chienne alors qu’elle était en train de me guider pour descendre du RER, un truc qui m’exaspère d’autant plus que ça me met en danger si la chienne perd son attention, j’ai fait la même chose, je me suis adressée à la chienne plutôt qu’au monsieur et je lui ai dit à haute et intelligible voix : « Laisse tomber, ya des gens débiles et tu n’y peux rien, la prochaine fois, tu mords. » Et je suis partie… Juste pour dire que moi aussi parfois je perds patience. ^^
Mais allons, continuons d’aimer les gens, de temps en temps on en est tout de même bien remercié. 🙂 Vais continuer de lire tes articles !
Le coup du chien j’adore! Non enfin je trouve ça tellement débile que ça me fait presque rire.
Mais oui continuons à voir ce qu’il y a le meilleure dans les gens puis après tout nous aussi on fait des tas d’impairs par rapport à d’autres choses.
Et puis accordons nous aussi le droit de dire non ou de râler! Comme tu le fais en parlant à ton chien ou moi en l’écrivant ici!
Chouette si tu continues à me lire! J’espère que tu y prends du plaisir!
Bon bah du coup je me balade par ici et j’apprécie de lire d’autres articles. Je comprends ton exaspération face à ces petites phrases, mais sincèrement, j’aime beaucoup mieux entendre ça que rien du tout. Bien entendu, il est impossible de savoir exactement ce que l’autre ressent, et je pense que beaucoup des gens qui te disent ces petites phrases qui te rendent folle ont parfaitement conscience qu’ils ne peuvent pas savoir ce que tu ressens.
Mais il y a dans je pense la plupart des cas une véritable gentillesse, une volonté de te dire « Oui, je t’ai entendue, je sens que tu souffres et je suis là. »
C’est souvent maladroit, mais que faire face à quelque chose qui nous touche même si on ne le comprend pas vraiment ? Rester silencieux ? Ca, ce serait de l’indifférence et ce serait terrible.
Préfères-tu ceux qui, ne sachant pas que répondre, enchaînent en te parlant de leur arrière-grand-oncle qui a eu un jour une jambe dans le plâtre et qui ah là là a beaucoup souffert et ne pouvait plus marcher c’est terrible oh là là là, alors que la situation n’a rien à voir et que la personne a juste une envie, parler d’elle et faire croire qu’elle sait tout ? Non, ça, je trouve, ce n’est pas de l’ampathie et c’est une belle preuve d’indifférence et d’égoïsme.
En revanche, un « prends soin de toi », ça ne veut certes pas dire grand-chose parce que tu feras ce que tu pourras, mais ça veut dire « J’ai envie que tu ailles mieux. » Et c’est touchant et gentil.
Souvent ça tombe un peu à côté, c’est un peu maladroit oui mais… Je crois que tant qu’il y a une phrase de ce genre, c’est une volonté évidente de l’autre d’aller vers toi et de bien faire. A mon sens, quand nous nous retrouvons à ne pas supporter une phrase de cet ordre, c’est d’abord à nous de nous demander ce qui nous dérange tant…
Je ne dis pas, parfois ça peut être lancé comme ça, pour combler un silence pénible ou pour donner l’impression qu’on s’intéresse à l’autre… Mais pour moi c’est un début, une tentative d’attention et c’est à nous d’essayer de le prendre du bon côté, ou de rebondir dessus si on a le sentiment que ça ne suffit pas.
Je répond à tes deux comm en une fois!!
Merci de tes réactions. Je suis toujours ravie quand des gens réagissent!
Pour les phrases clichés tu as surement raison. Mais cet article n’a rien de méchant, c’était plus montrer que justement ces phrases des fois peuvent être relou et permettre aux gens de se poser la question sur le sens de ces phrases que l’on dit souvent sans y penser. Et c’est aussi un trait d’humour même s’il ya un fond de vérité quand j’entends une de ces phrases dix fois dans la journée! Et puis je ne suis pas que handicapée. Et je pense que c’est cette faculté qu’on les gens que je ne connais parfois même pas, de toujours ne me parler que de ça qui m’agace. Le handicap ne me gène pas mais je crois que ça me donne un peu l’impression d’être réduite à une seul aspect de ma personnalité. Moi aussi je veux bien parler de la météo pourri dans une file d’attente au lieu de parler de mon fauteuil, de l’accessibilité, du handicap… Mais bon j’ai un sale caractère, que veux tu!
Tu as raison j’aime profondément les gens même si tu as lu deux articles où je râle!! Mais je te promet je ne fais pas que ça au contraire!!
J’aime bien ta manière de réagir dans ton premier comm. Ça me plait!!
Je me permets de continuer la discussion :
Il ne s’agit pas de ma vision de l’empathie mais de la définition de ce mot : « mode de connaissance intuitive d’autrui qui repose sur la capacité à se mettre à la place de l’autre ».
Je pense que ce qui est gênant dans ce que je cherche à dire, c’est que la petite phrase qui rend fou par moment, peut aussi faire plaisir à un autre moment. Que celui qui la dit est un enjeu majeur, que l’état dans lequel on est à ce moment là est aussi primordial, etc…
Par ex on peut être exaspéré par une banalité qui vient de quelqu’un qu’on apprécie peu ou qu’on ne connait pas vraiment et cette même phrase peut faire plaisir dans la bouche de l’ami, on va y sentir de la sincérité.
Je ne nie pas que ces phrases toutes faites puissent être aussi lancées à la légère ou dites par des indifférents mais je pense que ça représente une minuscule partie de gens.
Quelquefois ça glisse, d’autres fois ça fiche en rogne ou encore ça touche, c’est qu’il y a plus que la petite phrase, il y a tout ce qui l’entoure… et peut-être surtout l’accueil qu’on lui fait.
Oui elles sont toutes faites ou creuses, oui elles se veulent rassurantes etc… mais pour en inventer à chaque fois de nouvelles, de jolies, de rafraichissantes, il faudrait que nous soyons tous des Cyrano.
Pour moi l’empathie est un concept qui va au delà d’une définition de quelques lignes. Pour lavoir beaucoup étudié et pratiqué dans le cadre de mon travail, je ne pense pas que ce soit se mettre à la place de l’autre, essayer oui mais en ayant conscience que l’on est tous différent et que non on ne pourra pas comprendre ce que vis et ressent la personne.
Après bien sûr vous avez raison sur le moment où ces phrases sont dites;
Je ne pense pas qu’il faille être un cyrano parce que en soi on peut me parler du temps qu’il fait quand on me croise dans la rue au lieu de me parler du handicap.
C’était un article dans lequel j’ai mis de l’humour et du ressenti parce que oui ces phrases que j’entends dix fois par jour me ramène perpétuellement à la partie la moins agréable de ma vie. Que mes amis m’en disent c’est une choses que le boucher, le boulanger, le gars que je croise au supermarché m’en disent , c’est juste relou.
On ne peut pas être dans l’empathie sans s’identifier affectivement. Il faut donc faire quelque chose de ce qui nous est dit. On est bien dans une démarche de chercher, d’imaginer les ressentis de l’autre même si c’est loin de la vérité. La douleur physique ou affective est forcément connue par nous tous à un moment ou un autre de notre vie, on s’appuie sur ces vécus pour entrer en compréhension. Encore une fois même si on est loin du compte.
En tout cas ta dernière phrase m’a littéralement fait exploser de rire. Comment le sais-tu ? Car c’est bien un peu vrai. On sent une supériorité à celui qui sait de quoi il parle, j’ai déjà exprimé ce sentiment de se sentir bête, je dirai même « analphabète du handicap » et ça me fait comprendre en te disant ça que la communication / compréhension est bien dans les 2 sens. Pour entrer, il faut que les uns trouvent la bonne clef et que les autres aient une porte.
La petite grand mère qui dit « oh ma pauvre, tu n’es pas en forme aujourd’hui mais je suis sûre que ça va s’arranger demain », elle ne sait pas quoi dire d’autre, sûrement se rassure-t-elle déjà elle-même mais elle veut dire quelque chose de sincère.
Je vous avais répondu puis finalement j’ai enlevé mon commentaire et vous met celui ci qui me parais plus juste.
je ne suis pas vraiment d’accord avec votre vision de l’empathie mais peut être n’est ce qu’une question de mots.
Que je sois handicapée ou non, je suis avant tout humaine donc mes avis n’appartiennent qu’à moi et mon ressenti et sur cette article j’aurais du écrire « ces phrases qui me rendent folle » pour que ce soit plus réaliste et ne parle que de ce que je ressens.
C’est intéressant d’avoir les avis de personnes, même si ils ne correspondent pas aux miens et même si des fois ils peuvent m’agacer! C’est le jeu! Alors pitié les gens, arrêtez d’avoir peur je vous jure, je ne suis pas plus justifiée que vous pour parler vu que je parle de tout!
oui le compliqué vient de ce qui est dit dans ton tout dernier paragraphe.
Se mettre à la place de…en n’ayant aucune expérience de ce que ça peut être et tenter d’entrer en communication sincère.
Que ce soit la maladie, le népalais dans son séïsme, la femme au caractère libre en arabie saoudite etc…quand on est sans expérience personnelle de la difficulté d’en face, on est démuni. Ensuite, il y a celui qui a un certain don pour sentir ce qu’il faut dire, ce qu’il faut faire. Le maladroit l’envie et voudrait pouvoir en faire autant mais il se plante, s’enfonce. Pourtant il peut être aussi sincère dans son empathie. Alors attention à la forme qui s’impose avant le fond. Derrière la parole qui est la bonne, le geste qui convient, le maladroit peut-être aussi proche.
Pour ma part, je te dirai plutôt, « je suis là, je te lis, tu existes pour moi dans tes lignes si bien écrites et tes images fortes (à rendre jalouse certaine, n’est-ce pas la gali?) et je te trouve un talent d’écrivaine du quotidien. Oui oui je n’exagère rien. Je te trouve très forte.
myriam
Je pense que justement il vaut mieux reconnaitre et savoir que non on ne peut pas se mettre à la place de l’autre. On peut faire preuve d’empathie ou autres mais je ne pense pas pouvoir comprendre ne serait ce qu’à moitié ce que vivent les personnes ayant subi un séisme par contre oui je peux entendre ce qu’elles me disent.
Biensûr tu peux être maladroit et ton intention ne sera pour autant pas moin sincère c’est certain mais je ne suis pas sûre que lorsque j’entends des phrases dit entre deux portes, cela veuille dire quoi que ce soit. Je pense qu’il y a les deux mais que oui des fois ces phrases servent juste à combler le silence qui nous gênent.
QUoi qu’il en soit merci vraiment beaucoup des compliments que tu me fais! Et merci aussi pour tes commentaires parce que j’ai beau dire aux gens de ne pas avoir peur de m’être leur avis, je dois faire peur!
Non, parce que bon, si ces phrases clichés te rendent folle, on est quand même mal barrés : sépienne ET folle, imagine un peu le tableau !! 😉
Mais folle de le suis je pas déjà un peu!!
Depuis que j’ai lu cet article, il me perturbe !! Parce que je sais que je te les ai dites un paquet de fois, ces phrases clichés que tu sembles tant exécrer : « Repose-toi bien », « Courage », « Prends soin de toi »… Bref, un beau florilège !
« Gloups ! » me suis-je dit, « Faut que je trouve autre chose à lui dire, alors. » Mais même en gambergeant sévère, je n’ai rien trouvé de mieux ! Se taire, alors ? Faire comme si de rien n’était ? Ça ne me plaît pas davantage, car tu comptes beaucoup pour moi et ce sont des manières de te le dire. Un peu maladroites parfois, c’est vrai (dans ce cas, désolée…), mais pour moi, ne rien dire n’est pas loin de l’indifférence !
Je n’ai aucun mal à comprendre ton agacement si quelqu’un te dit « Ça ira mieux demain », « Avec de la volonté, du yoga et un peu d’apithérapie, tu peux guérir », voire même (allez, poussons le bouchon juste pour rire) « Et encore, imagine un peu comme ce serait pire si tu étais paralysée ». Mais il me semble que ce n’est pas du même ordre que les petits mots gentils et sincères destinés à te témoigner de la sympathie, de l’affection, de l’empathie.
J’ai fini par trouver une petite explication (ça m’a valu quelques nuits blanches, cette affaire*). Bien sûr, ces petites phrases, même les gentilles (par exemple) prononcées par moi, tu les entends souvent, trop souvent. Peut-être que tu les détestes tant parce qu’elles te rappellent trop souvent que tu aimerais être en meilleure forme ?
En tout cas, promis, je ferai attention maintenant… Sale gosse, va !!! 🙂 🙂 🙂
* Nan, je rigole !
La différence c’est que les tiennes sont sincères et que tu me les dit pas juste en passant, ça change TOUT!
Et boire une thé? Ou manger une glace en bord de piscine? Allez, Soignes toi bien 😉
Supercalifragilisticexpialidocious…….c’était juste pour faire une chouette phrase(d’abord c’est pas une phrase c’est 1 mot)
Biz