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Quand un sujet peut nous toucher qui que l'on soit,  REGARDONS

La communication, ce grand mot si difficile à pratiquer

Partout, on entend que la communication est la base de relations saines, d’une vie épanouie…
Mais est-ce pour autant, si facile à faire?

Ma réflexion peut naître des vôtres

Suite à mon dernier article sur l’envers du décor, une lectrice a laissé un commentaire.

Ce qui est bien quand vous laissez des commentaires, c’est que ça enrichit le dialogue.
Il est arrivé par fois, que de vrais discussion se créent avec certains d’entre vous.

Mais, cela me permet aussi de nourrir ma propre réflexion.
Dans le cas du commentaire de cette lectrice, cela m’aura même poussée à en faire un article!
Sa réflexion méritait plus qu’une réponse de quelques lignes.

Pour vous restituer le contexte, je me permets de retranscrire une partie de ses mots ici :

« Est-ce que, parfois, des personnes de l’extérieur aimeraient comprendre ce qui touchent un proche au plus profond mais ce dernier a dû mal à faire tomber son masque, et, pourquoi pas, a lui-même peur de s’ouvrir sur un sujet douloureux pour lui même dont il a dû mal à accepter?!
Que penses-tu de cela?
Parles-tu de la difficulté de parler avec d’autres?
Car raconter, s’ouvrir, c’est aussi un très grand courage que tout le monde ne veut pas forcément prendre la peine de faire.
Et dans ce domaine, il y a ceux qui ont une SEP, d’autres maladies mais aussi tout autre sujet sensible ou intime, vécu dans la petite enfance, l’enfance, et en fait à chaque étape de la vie.. « 

La communication

Parler nous paraît simple.
On apprend à utiliser les mots dés le plus jeune âge.
On apprend aussi à utiliser le langage non verbal de manière plus ou moins consciente.

La communication non verbaleCommuniquer nous sert à transmettre nos besoins, nos envies.
Cela sert aussi à dire notre état d’être, à expliquer qui on est et ce que l’on ressent.

Tout le monde n’est pas égal dans ce domaine: certaines personnes ne sont pas en mesure physiologique d’émettre des mots.
D’autres ont des difficultés avec tout ce qui est non verbal, par exemple les personnes ayant un syndrome d’asperger (blog passionnant et très instructif)

Et la capacité à parler comme celle de marcher peut aussi être remise en question lors d’un accident, d’une maladie, d’un choc…
Quand on perd cette capacité, on est un peu perdu.
Comment se faire comprendre sans utiliser de mots ?
Est-ce que notre attitude exprime ce que l’on ressent vraiment?

Transmettre un état d’être

Quelque soit notre situation, malade, bien portant, heureux, malheureux, il n’est pas toujours aisé d’utiliser ces mots que l’on connaît pourtant depuis si longtemps.
Et surtout, il est difficile de transmettre ce qui est en nous.

  « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre. « Bernard Werber

Cette phrase traduit très bien la complexité à se faire comprendre avec ou sans mot.

Mais tu as raison lectrice.
Parfois une personne peut ne pas avoir envie ou ne pas pouvoir, transmettre son envers du décor, exprimer ce qu’elle a au fond d’elle.

On peut avoir peur que l’autre ne comprenne pas, nous juge.
On peut aussi ne pas avoir la force de faire autre chose que ce que l’on croit que les gens attendent de nous.
Pour reprendre l’exemple de Whitney Houston, tout le monde voyait en elle la chanteuse, la personne riche à qui tout réussissait.
Il faut une force immense, un courage à la limite du concevable d’aller à l’encontre de ce que l’on pense et attend de vous.

Être entier n’est pas si facile

être entierPour autant et pour faire suite à l’article sur l’envers du décor, il me semble primordial de ne pas prendre tout ce que l’on voit pour acquit.
Il est essentiel de se souvenir que l’on ne voit toujours qu’une face de la pièce.

De plus en plus de personnes partagent des photos de leurs moments heureux sur les réseaux sociaux.
Ils n’en restent pas moins, humain avant tout.
Certain jour, ils ont une sale tête.
D’autres, ils sont tristes.
Ils ont des moments, où ils ramassent les crottes de leur chiens, vont aux toilettes…

Tous ces moments qui ne font pas rêver, font aussi partie de leur vie et heureusement.
Mais alors, faut-il toujours chercher à savoir ce qu’il y a derrière un sourire, des photos de bonheur?

Laisser la place à l’autre d’être tout ce qu’il est

Rester conscient qu’à tout décor il y a sont envers, que toute personne a sa face intime est primordiale.
C’est tout simplement, laisser la place aux personnes d’être ce qu’elles sont vraiment.
Et être soit ne devrait pas nécessiter de devoir expliquer tout le temps.

Savoir que vous ne partirez pas en courant si elles sont plus faibles, moins belles, si leur vie n’est pas un sitcom, n’est pas si évident.
Vous pouvez ne pas comprendre une personne même proche.
Mais l’accepter simplement est déjà un grand pas et certainement le plus important.

Puis c’est aussi s’enlever une pression par rapport à soi: notre vie n’est jamais moins parfaite ou moins intéressante que celle du voisin.
On n’est jamais une personne de moindre valeur parce que l’autre fait telle ou telle chose et pas nous.

Je suis malade, je réponds facilement à toutes les questions à ce propos ce qui n’est pas le cas de toutes les personnes malades.
Par contre, je ne sais que très rarement exprimer ce qui broie mon cœur, ce qui rend futile à mes yeux tout ce que je peux dire ou faire.
J’ai mon côté obscur comme tout un chacun.

Soyons ce que l’on peut être sans en avoir honte.
Soyons imparfait et acceptons que l’autre le soit aussi.

Madame la lectrice, est ce que ma réponse te satisfait?

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